jeudi 29 mars 2007

Présentation des associations culturelles d'Uzès




Et si nous faisions connaissance avec elles ?

Nous vous proposons de faire les présentations à travers les photos prises lors de la rencontre des associations en septembre 2006. Pour commencer voici l'association l'arbre qui chante avec Sophie Joignant conteuse professionnelle. Pour en savoir plus sur ses activités, visitez son site www.sophie-joignant.net et vous aurez aussi les informations sur le Festival du conte qui prévoit un échange avec Cuba début Juin 2007. C'est avec elle aussi que nous avons le projet de création de conte avec une classe de sixième du Collège Le Redounet d'Uzès. Cette aventure est racontée sur le blog www.auboutduconte.blogspot.com .

lundi 19 mars 2007

Une performance exceptionnelle


Un jeu de l'oie est un jeu initiatique qui fait progresser à travers 63 cases au bon gré du hasard du lancer de deux dés. L'originalité de celui de l'Office de la Culture consiste à y associer le patrimoine de la Ville d'Uzès. C'est le Lycée G. Guynemer qui est partenaire de cette réalisation avec un plateau incrusté d'images en marqueterie. Ainsi, autour du plan de la ville, le jeu vous fait visiter les principaux lieux et rencontrer des personnages importants. Cette conception ne serait rien sans le défi suplémentaire de sa fabrication. C'est pourquoi il faut saluer ici l'immense travail des élèves et de leur professeur Alain Vincent. Aujourd'hui nous voulons vous les faire rencontrer et connaître afin de les encourager dans leur difficile tâche et nous vous donnons rendez-vous pour la fin Mai, période à laquelle ce magnifique projet devrait aboutir.

mardi 13 mars 2007

Les élèves de première du Lycée Gide sont inspirés




Voici la suite des textes autobiographiques :



C’était cette année-là… c’était en 1995… c’était l’été … c’était le 22 juillet… c’était un samedi…
J’avais cinq ans, et ce jour-là, avec mes parents, nous sommes allés au marché d’Uzès. C’était notre petite sortie en famille hebdomadaire. Nous étions partis très tôt de la maison, pour pouvoir profiter de la courte fraîcheur du matin, et éviter la chaleur accablante du soleil d’été. J’adorais cette sortie. Nous parcourions les rues, nous passions par la Place aux Herbes, où se regroupait la majorité des commerçants, sous les antiques arches et, tout le long, nous observions les étals avec une curiosité inébranlable, comme si chaque fois était la première fois que nous voyions ces choses-là. Il y avait des étals de toutes sortes, de fruits et légumes, de fleurs, de vêtements, de charcuterie,… de tout en fait. A chaque coin de rue, différentes odeurs se mélangeaient, s’entremêlaient, et quand on les respirait, on sentait un bien être nous envahir, on se sentait vivant, libre, c’était une sensation étrangement agréable que j’aimais ressentir. A chaque coin de rue, c’était un panaché de couleurs que nous offrait le marché, une vraie œuvre d’art.
Puis, à un moment, je le vis, c’était un étal recouvert de bijoux : bagues, colliers, boucles d’oreilles. Il y en avait de toutes les formes et de toutes les couleurs, il faut savoir que comme toutes les petites filles de mon âge, j’appréciais regarder ces pierres précieuses, ces bouts de métal que sont les bijoux. Ce fut un moment d’émerveillement, mais aussi un moment fatal d’inattention. Alors que je dévorais des yeux un magnifique collier, qui était composé d’une chaîne en argent et d’un pendentif en forme de note de musique en argent également. Je n’avais pas fait attention que mes parents ne s’étaient pas arrêtés et qu’ils avaient continué la balade, en pensant que je les suivais. Je me retournai enfin pour demander à ma mère si elle pouvait m’acheter l’objet de mes désirs, mais il n’y avait plus de maman, ni de papa d’ailleurs.
Je fus soudain prise de panique. Je regardai à gauche, à droite, je tournai dans tous les sens, pour voir où se trouvait mes parents. Mais rien, ils n’étaient plus là. Puis, je sentis les larmes monter, et en un instant, je m’effondrai, j’éclatai en sanglots, en croyant que mes parents m’avaient abandonnée. Le marchand de l’étal me remarqua, ce qui n’était pas très difficile, vu qu’on entendait que moi. Il me prit par la main et me demanda pourquoi je pleurai, je lui expliquai toute l’histoire. Il me prit alors dans ses bras, et me dit des paroles réconfortantes : il me dit que c’était impossible d’abandonner une aussi jolie petite fille, que mes parents n’avaient pas dû remarquer mon absence. Il me proposa ensuite de rester avec lui, de ne pas essayer de les chercher car, maintenant ils devaient avoir remarqué que j’avais disparue, et que ça leur rendraient la tâche plus facile si je restai à l’endroit où je les avais perdus. Je m’assis donc à la place du marchand, je crois me souvenir qu’il s’appelait Nicolas. Il avait remarqué mon penchant pour le fameux collier que j’avais eu du mal à quitter des yeux et que je voulais absolument posséder. Il le prit et me le mit autour du cou. Je fus étonnée et il me dit qu’il me l’offrait. Mon petit visage triste était devenu radieux.
Puis, au bout d’un moment, j’entendis une voix qui m’appelait. Je la reconnus immédiatement : c’était celle de ma mère, elle m’appelait avec une voix où l’on ressentait de l’inquiétude et de l’angoisse. Elle m’aperçut, je la vis fendre la foule, je courus vers elle et sautai dans ses bras, toutes les deux nous nous mîmes à pleurer de joie, tellement la séparation avait été douloureuse, ça y est on était de nouveau réuni. Mes parents remercièrent Nicolas, et après cet évènement, nous sommes retournés chez nous.
Je peux vous dire que cet incident m’a rapproché encore plus de ma mère qu’avant, et depuis ce jour, je ne lâche plus mes parents des yeux et pour être sure de ne pas les perdre, à chaque fois que l’on sort, je serre fort la main de ma mère. Et, ce jour-là, j’ai pu voir que mes parents n’auraient jamais eu l’idée de m’abandonner, je garde ce souvenir comme une des nombreuses fois où ils m’ont prouvé qu’ils m’aimaient plus que tout et pour toujours.

jeudi 8 mars 2007


En provenance du Lycée Charles Gide voici un premier texte autobiographique d'un élève de première...
Il y en aura d'autres à l'occasion de Média Mania 5 .


Un matin, j’avais 4 ans, on était allé avec ma grand-mère sur le marché d’Uzès, ce devait être en décembre, d’après le nombre de vendeurs. J’étais encore petit. Ma mamie a rencontré une personne qu’elle connaissait, importante soit disant m’a-t-on dit plus tard, je ne sais plus qui c’était. Ma grand-mère et lui ont donc fait un tour de la place et je me suis retrouvé seul, la jeunesse et l’innocence ont fait que mon attention s’était portée sur l’agitation qui régnait ici, et non à l’inconnu qui n’avait aucun intérêt à mes yeux. C’était la première fois que je voyais ce marché, il y avait à chaque coin des choses à voir, notamment des musiciens de fanfare et un Père Noël. Je voulais aller voir ce dernier mais c’est à ce moment là que je me suis rendu compte que l’on m’avait oublié, et la première pensée que j’ai dû avoir, c’était qu’elle, ma grand-mère, voulait m’abandonner, me laisser là. Je me suis mis à pleurer toutes les larmes de mon petit corps.
Elle est revenue, ne se rendant même pas compte de l’épreuve que je venais de vivre, dans une ville que je ne connaissais pas. L’erreur qu’elle a commise, en plus de celle d’oublier le fils de sa propre fille, était de ne pas avoir considéré ma douleur, de m’avoir à peine consolé, sous les yeux de cet inconnu. Pour elle, l’évènement important et digne d’intérêt, était cette rencontre. Je me demandais comment on avait pu m’oublier et donc quelle importance j’avais aux yeux de ma grand-mère qui préfèrait discuter alors qu’il y avait son propre petit fils en larmes depuis cinq minutes, dix minutes peut-être. Je n’ai pas bougé, j’étais pétrifié. J’avais quatre ans et je m’en souviens encore et je m’en souviendrai toute ma vie, j’avais quatre ans.

mardi 6 mars 2007

Vernissage de fresque au Collège Trintignant




C'était le jeudi 21 Décembre 2006 à 16heures30, les élèves de la classe de 5ème 4 (année scolaire 2005-2006) ont vu leur travail récompensé :


l'atelier d'initiation artistique a permis la réalisation d'une fresque avec la technique traditionnelle "a fresco" ! Performance difficile à accomplir puisqu'elle nécessite une rigueur impitoyable dans le dosage des ingrédients, en surveillant l'humidité et la température ambiante (c'était en Juin 2006). Les professeurs, les chefs d'établissement, les parents d'élèves , le Maire et l'Office de la culture d'Uzès ont pu féliciter les acteurs de cette entreprise qui a été menée à son terme !

vendredi 2 mars 2007

Ateliers d'initiation artistique à l'Ecole Jean Macé

Bonjour à toutes et tous ! Ce modeste blog souhaite faire partager ce qui se passe un peu partout à travers la ville. Pour commencer nous avons pensé aux plus jeunes qui sont en classe primaire. Depuis Janvier 2007, des ateliers de peinture sur le thème du monde végétal au Moyen-Age ont démarrés à l'Ecole Jean Macé avec des classes de CE1 et CE2. Chaque enfant a pour objectif de réaliser un travail individuel en petit format, puis une fresque collective qui viendra décorer les couloirs du Foyer Soleil.